Je t’ai découvert en jupette dans Gladiator et autant te le dire tout de suite, ce n’était pas Russell qui titillait mon imagination. C’était toi. Grâce à toi, je m’étais alors mise au lit avec un sourire coquin, ce qui avait fortement étonné mon petit ami. Inutile de te dire ma déception au réveil…La machine à fantasmes était en marche. Oui Joaquin. Avant toi, aucun rêve humide n’était venu égayer mes nuits. Rien. Nada.
Ce que j’aime chez toi, c’est ton mystère. Ce regard malicieux, presque hypnotique. Ce sourire timide et en même temps cette petite moue boudeuse qui me taquine. Quelque chose d’indéfinissable, propre aux personnes qui ont vécu l’impensable.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Joaquin. Cela fait de nombreuses années que je suis tes multiples vies sur grand écran. J’ai eu envie de te sauter au cou, de t’embrasser, de te gifler, de te tourner le dos, de te rattraper, pour enfin te prendre la main. Que d’émotions !
Il est maintenant temps que tu en saches un peu plus sur moi. Les années passent et moi aussi je veux ma belle histoire.
Je suis une femme, et la courtoisie veut que tu ne me demandes pas mon âge. Mais je te mets sur une piste : mes ovaires ne sont pas de première fraicheur.
Je cuisine des légumes, des herbes et des épices et nous pourrions les déguster accompagnés d’une bonne bouteille de vin, nus devant la cheminée, sur une peau de bête. Oh ! Je m’égare, pas de peau de bête, je suis l’amie des animaux. Toi aussi.
Je suis un peu sauvage. Aux mondanités, je préfère les balades en forêt, câliner des arbres, caresser des pierres et parler aux oiseaux. Quelque chose me dit que tu pourrais apprécier.
Mes chakras sont équilibrés et je me ferai une joie de les harmoniser aux tiens.
Je suis une femme simple, passionnée (et passionnante), et j’ai un certain humour…Tu apprécieras.
Je ne prends pas beaucoup de place et je me contente de peu. Un sourire, une épaule et j’ai déjà les tétons qui pointent.
Intrigué ? Intéressé ? J’accepterai volontiers de boire un verre en ta compagnie, soit à Paris, soit à Chicago (je t’expliquerai). Ah oui ! Je précise, à toutes fins utiles, que je suis française. Comme mes congénères, j’apprécie la discrétion mais j’aime être remarquée. J’accepte les compliments avec un brin de timidité. Mais l’absence d’encouragement me fâche. Je ne fais pas la gueule, je boude. Je ne mange pas, je déguste. Je ne suis jamais ivre, tout juste gaie.
J’espère à très vite,
Bien à toi, Audrey
ah, ça faisait longtemps que je n’avais rien lu de vous et ça commençait à me démanger les neurones. Et voici un texte espiègle, vif, charmant, avec un seul défaut : rendre un peu envieux tous les hommes qui ne renaissent pas de leur cendre comme lui, à chaque nouveau film…
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Merci Francis ! Les neurones étaient juste perturbées par trop de créativité ! Heureuse de vous avoir retrouvé !
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Et en plus, on a le plaisir de pouvoir laisser un commentaire à présent !
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Je vais de ce pas m’acheter une de ces jupettes qui titillent.
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Je ne doute pas que cela vous ira très bien !
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Grâce à vous 😉
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Quelle déclaration!
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N’est ce pas !
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Eh bien moi qui suis un homme qui porte la jupe depuis des années,
à part des mots de mépris et autres insultes,
je n’ai jamais espéré recevoir une lettre pareille.
Wait and see, aurait dit mon ami Winston (Churchill)
qui a dit en anglais (of course),
mais mis en verres par moi-même (car il buvait beaucoup) :
Il vaut mieux gâcher sa vie
De façon géniale,
Que de l’avoir réussie
De manière banale ?
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Je vous aime déjà « Doublegenre » et j’approuve votre référence à ce cher Winston …
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